Les cartes postales égarées renferment des récits inédits.
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Petite femme chérie C’est par une belle journée que je viens te dire pauvre Lilie ...
Lors de l'Exposition coloniale internationale de 1907 à Paris, le pavillon de l'Indochine se distinguait par une reproduction impressionnante du temple d'Angkor Vat, emblème majestueux de l'architecture khmère. Ce pavillon offrait aux visiteurs une immersion dans les richesses culturelles de l'Indochine française, englobant le Vietnam, le Laos et le Cambodge. Les visiteurs pouvaient y admirer des reproductions de monuments emblématiques, des objets d'art traditionnels et des performances culturelles, illustrant la diversité et la profondeur des traditions indochinoises. Cette présentation visait à mettre en valeur le patrimoine architectural et artistique de la région, tout en soulignant l'importance de l'Indochine au sein de l'Empire colonial français.
Lors de l'Exposition coloniale internationale de 1907 à Paris, le pavillon de la Nouvelle-Calédonie et dépendances mettait en avant les cultures des territoires français du Pacifique Sud, notamment celle des Kanaks. Le pavillon présentait des sculptures traditionnelles kanakes, des objets artisanaux et des éléments architecturaux typiques, offrant aux visiteurs un aperçu de l'art et des traditions de ces populations. Cependant, en marge de l'exposition officielle, une centaine de Kanaks furent exhibés au Jardin d'acclimatation dans des conditions dégradantes, illustrant les préjugés et le racisme de l'époque.
Lors de l'Exposition coloniale internationale de 1907 à Paris, le pavillon de l'Afrique du Nord mettait en avant les richesses culturelles et historiques des territoires nord-africains sous administration française, notamment l'Algérie, le Maroc et la Tunisie. L'architecture du pavillon s'inspirait des styles mauresques et arabo-andalous, avec des arcs en fer à cheval, des mosaïques colorées et des jardins luxuriants, évoquant les palais et médinas emblématiques de la région. À l'intérieur, les visiteurs pouvaient admirer des expositions d'artisanat traditionnel, telles que des tapis berbères, des poteries, des bijoux en argent et des textiles brodés. Des représentations de musique andalouse et de danse orientale étaient également organisées, offrant une immersion sensorielle dans la culture nord-africaine. Ce pavillon visait à illustrer la diversité et la richesse des traditions de l'Afrique du Nord, tout en soulignant les liens entre ces territoires et la France métropolitaine.
Lors de l'Exposition coloniale internationale de 1907 à Paris, le pavillon de l'Afrique occidentale française (AOF) se distinguait par son architecture inspirée des constructions traditionnelles sahéliennes, notamment celles du peuple soudanais. Le bâtiment, avec ses façades en terre crue et ses tours élancées, évoquait les célèbres mosquées en banco de Djenné et de Tombouctou. À l'intérieur, les visiteurs pouvaient découvrir une riche collection d'objets artisanaux, tels que des textiles teints à l'indigo, des sculptures en bois, des bijoux en or et en argent, ainsi que des instruments de musique traditionnels. Des expositions mettaient en lumière la diversité culturelle des différentes ethnies de l'AOF, incluant les Peuls, les Mandingues et les Wolofs. Des performances de danses et de musiques traditionnelles étaient également organisées, offrant une immersion vivante dans le patrimoine culturel de l'Afrique de l'Ouest. Ce pavillon visait à illustrer la richesse et la diversité des territoires de l'AOF, tout en soulignant leur intégration au sein de l'Empire colonial français.
Lors de l'Exposition coloniale internationale de 1907 à Paris, le pavillon de Madagascar se distinguait par son architecture unique, reflétant les traditions malgaches. Les visiteurs pouvaient y découvrir une variété d'objets artisanaux, des textiles colorés, des sculptures en bois et des expositions illustrant la richesse culturelle et naturelle de l'île. Des représentations musicales et des danses traditionnelles étaient également organisées, offrant une immersion complète dans la culture malgache. Ce pavillon mettait en lumière l'importance de Madagascar au sein de l'Empire colonial français et soulignait la diversité de ses ressources et de ses traditions.
Lors de l'Exposition coloniale internationale de 1907 à Paris, le pavillon de l'Afrique du Nord-Est mettait en lumière les richesses culturelles et historiques de cette région, englobant des territoires tels que l'Égypte, le Soudan et la Corne de l'Afrique. Les visiteurs pouvaient y admirer des reproductions de monuments emblématiques, des artefacts anciens et des expositions illustrant la diversité des traditions locales. Des performances artistiques et des présentations culturelles offraient une immersion dans le patrimoine vivant de ces territoires, soulignant leur importance au sein de l'Empire colonial français. Ce pavillon visait à présenter la complexité et la profondeur des civilisations de l'Afrique du Nord-Est, tout en renforçant les liens entre ces régions et la métropole.
Cette exposition virtuelle propose une immersion dans l’histoire visuelle de la carte postale, tout en interrogeant sa pertinence en tant qu’outil artistique et politique. De son rôle dans la propagande et la colonisation, à sa réinvention contemporaine par Barthélémy Toguo, la carte postale révèle sa capacité à transcender les époques, offrant un support graphique pour comprendre et questionner les tensions humaines. Que ce soit par la mémoire collective ou par une réinterprétation artistique, la carte postale reste un puissant outil visuel, riche en significations. À travers cette exposition, nous espérons vous inviter à porter un regard neuf sur cet objet du quotidien, porteur de récits souvent méconnus.
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